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A quoi sert la maladie?

Les pionniers en bio-décodage ont observé un certain nombre de personnes qui avaient la même maladie et se sont demandés ce qu'elles avaient en commun.

 Parmi eux, un cancérologue allemand a vécu un  drame: son fils a été grièvement blessé par balle sur son bateau alors qu'ils étaient en vacances.
Quelques temps plus tard, son fils est mort dans ses bras. A la suite de ce drame, le médecin a déclenché un cancer des testicules.
Il a observé ce que les patients du service de cancérologie en gynécologie où il travaillait avaient en commun (200 malades du cancer)
Ces personnes avaient toutes eu comme lui un choc émotionnel grave pendant les trois mois précédant l'apparition de la tumeur.
Il a continué ses recherches sur d'autres cancers et a mis en évidence un lien entre stress aigu et maladie.

En bio-décodage, on émet l'hypothèse que toute maladie constitue une réponse biologique du corps en réponse à un stress extérieur. Pourquoi une telle hypothèse?

Prenons un exemple:

Je passe la journée en plein soleil, ma peau brûle puis bronze. Je fais le lien entre la cause (le soleil) et l'effet( le bronzage). Ici, le bronzage est une réponse biologique au stress causé par les UV du soleil.
Avec les maladies, c'est pareil sauf que la cause s'est cachée dans l'inconscient, le choc est tombé dans l'oubli. Nous ne voyons que la réaction: la maladie.

Je vous propose une métaphore animalière pour comprendre le cas d'une tumeur à l'estomac:

Une bande de loups est en train de chasser dans un bois. C'est l'hiver, la nourriture est rare. Un loup affamé trouve la patte d'un lièvre mort il ya quelques jours.

Il l'avale mais elle lui reste sur l'estomac et ne peut plus manger. Pour survivre, le cerveau du loup ordonne au corps de déclencher une prolifération cellulaire au niveau de l'estomac là où il y a la patte. (Dans une tumeur, les cellules peuvent sécréter de l'acide chlorhydrique dans des quantités qui dépassent 3 à 10 fois celles des cellules normales).
L'os peut être digéré, le loup survit malgré le manque de nourriture. Puis le cerveau donne l'ordre de détruire la tumeur.

 

La maladie est une chance supplémentaire d'adaptation face à un événement qui nous surprend , qui nous met en stress (ici, la patte à digérer).
C'est la solution parfaite du corps en réponse à un surstress.

Le problème, c'est qu'un niveau de stress élevé est dangereux pour l'organisme. Le corps ne peut pas se permettre d'utiliser trop d'énergie pour un problème donné. En effet, il doit gérer les fonctions biologiques vitales (glycémie, rythme cardiaque,...) qui représentent une grande part de l'activité cérébrale. Le cerveau n'aura donc de cesse que de faire baisser le niveau de stress général pour gérer au mieux les fonctions vitales.

Revenons à l'histoire du loup: avec les animaux, on est dans le concret, dans le réel. Chez les êtres humains, c'est différent: si un humain regarde la TV, il va saliver devant une pub sur le chocolat.

Pourtant, l'image est virtuelle et elle agit quand même sur la biologie
Il est rare qu'un être humain aient à digérer des pattes de lièvre ou autres choses indigestes, par contre il est fréquent d'en avoir le ressenti. Le problème , c'est que malgré l'acide déversé , ce qui est virtuellement indigeste ne se digère pas de la sorte et que la tumeur risque fort de grossir...
Chez l'humain , avoir quelque chose sur l'estomac qu'on ne peut digérer va produire la même réponse biologique que pour le loup, le cerveau ne faisant pas la différence entre le virtuel et le réel.

Un exemple de réponse biologique du corps : problème d'engorgement des seins durant l'allaitement

Voici le récit de ce  qui m'a emmené au décodage biologique:

Il y a dix-huit ans, alors que j'étais jeune maman, j'allaitais mon bébé. Celui-ci avait également des problèmes de sommeil et le sein , avouons-le, était un moyen très efficace de le calmer. Aussi y passait-il beaucoup de temps durant les premiers mois. Au troisième mois, alors qu'il était en phase de croissance, il réclamait davantage de lait.
Je ne me l'avouais pas mais au fond de moi, je n'en pouvais plus d'allaiter.

Mes valeurs profondes étaient: “une mère doit allaiter, c'est bon pour le développement du bébé”. A ce moment précis, l'allaitement était devenu pour moi une corvée, une source de stress. D'ailleurs, je lisais en allaitant.

Une coupure entre mon bébé et moi était survenue, à un certain niveau. Les canaux galactophores sont une invagination de l'épiderme. Or l'épiderme a pour fonction de mettre en relation, en contact. Les canaux galatophores sont donc concernés pour les stress de séparation. Le sens biologique de l'engorgement, c'est de garder le lait qui continue à être produit par la glande mammaire en stock en attendant que la séparation entre le bébé et la maman cesse.

Prenant conscience que je n'étais plus en relation avec mon bébé, je me suis détendue, allongée, bien installée sur des coussins, bien décidée à profiter de ces moments de partage dans le plaisir et non dans le devoir: le lait est revenu immédiatement. Mes seins se sont assouplis.
Le dysfonctionnement de mes seins a été source d'enrichissement dans la relation à mon bébé car cela m'a permis de mettre plus de conscience et d'amour dans l'acte de nourrir mon  enfant.                

La réponse du cerveau peut-être aussi un comportement:

C'est le moment d'aborder le problème de sommeil cité plus haut: pendant les dix-huit  premiers mois de sa vie, mon bébé se réveillait toutes les deux heures.

Epuisée, j'ai tenté de comprendre ce qui se passait. Le décodage biologique est venu à mon secours:
le bébé de ma grand-mère maternelle s'appelait Marie-France. Je m'appelle Vanessa Marie-France. La petite Marie-France est morte à l'âge de 8 mois en 24h en se vidant par vomissements et par diarrhée(toxicose). Ce fut une mort tragique.
Ma grand-mère  a eu un choc énorme, sans solution, vécu dans l'isolement appelé “bio-choc”, et a traversé un stress énorme lors du décès de son bébé Marie-France. Elle a ressenti le désespoir, de l'arrachement.

En séance de thérapie, alors que je ne m 'y attendait pas, mon thérapeute me  pose la question:”êtes-vous stressée quand votre fils dort?
Alors que j'allais répondre “non”, il me vint du tréfond de mes entrailles un “oui”. Je portais la mémoire de ce drame familial et  à chaque fois que mon fils s'endormait, le stress qu'il meure (comme Marie-France dans son sommeil) montait. Mon fils se réveillait pour me dire “ça va maman, je suis toujours en vie” ce qui faisait baisser mon niveau de stress inconscient.

La nuit qui a suivi la consultation,  ont émergé en moi des angoisses terribles  qui m'ont valu une nuit blanche. Le bébé a fait la première nuit de sa vie. Depuis nous dormons tous les deux très bien.
On observe donc que le bio-choc peut être transgénérationnel ce qui rend plus difficile l'identification de la cause de la maladie. Les générations suivantes portent la mémoire du bio-choc et  au cas où il se reproduirait, le cerveau aurait la solution pour éviter le stress ( “si j'avais été vigilante, mon bébé ne serait pas mort” fut la croyance de ma grand-mère).

A la suite de ces expériences, et de nombreuses autres encore..., on peut conclure que le symptôme au sens large est la solution de survie du cerveau.  On peut donc, face à un comportement génant de notre vie ou une maladie, une douleur qui revient et rend la vie insupportable, investiguer dans l'inconscient pour retrouver la cause du problème.

J'ai observé dans ma pratique qu'il existe un programme biologique originel de santé de l'organisme. C'est ce programme qui appartient à la personne seule que l'on essaie de faire émerger en remplacement de celui qui fait souffrir.

 

 

Vanessa Verrier
Accompagnatrice en décodage biologique

06 84 70 23 90

26 rue Garibaldi, Fontaine

vanessa.verrier@gmail.com

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